Préfacé par Max Gallo. Radieuse Aurore (1910) est le plus désillusionné des romans de London. Soit l'aventure picaresque d'un chercheur d'or risque-tout et généreux qui ne craint pas de tenter le sort et devient, rentré au pays, un as de la finance, puis un révolté, puis une sorte de « Candide » résigné à cultiver son jardin…Francis Lacassin, admirable connaisseur de London, n'hésite pas à voir dans ce roman injustement négligé le « chef-d'oeuvre inconnu » de l'écrivain – à ranger, selon lui, à la même altitude que Martin Eden.