Jean Galtier-Boissière poursuit, après Mon journal pendant l’Occupation, sa chronique grinçante du milieu artistique parisien et des humeurs de la rue de la capitale.
En août 1944 Paris est libéré, c’est la fin de quatre années d’occupation, de collaboration et de résistance, les règlements de compte de l’épuration se succèdent alors que la guerre dure toujours. On y croise Aragon ou Picasso – symboles de la mainmise des communistes sur l’intelligentsia –; Mauriac ou Cocteau ; une flopée de collabos notoires étonnés de devoir rendre des comptes ; des résistants de la vingt-cinquième heure avides de prouver leur héroïsme.
Gorgé d’humour noir et d’analyses historiques tranchantes, Mon journal depuis la Libération est le tableau magistral d’une France qui panse ses plaies.