Embrassant les années 1946 à 1950, Mon journal dans la Grande Pagaïe clôt la chronique tenue par Jean Galtier-Boissière.
Toujours aussi anticonformiste et irrévérencieux, le fondateur du Crapouillot, poursuit son récit décapant et quelque peu désabusé de cette époque de Guerre froide commençante, où les luttes d’influence agitent une France tourmentée par l’héritage de l’occupation et de la collaboration.
On y croise Pagnol, Aragon ou Céline, et on y suit maint fameux procès dont celui qui opposa Viktor Kravtchenko aux Lettres françaises, révélant pour la première fois en France l’imposture communiste.