Lorsque John Melmoth se rend au chevet de son oncle malade, il est loin de se douter que son existence va s’en trouver bouleversée. Avant de mourir, celui-ci exprime une dernière volonté pour le moins étrange : détruire un portrait vieux de cent cinquante ans représentant un jeune homme au regard troublant. Depuis, une foule de choses effrayantes ne cesse de perturber le quotidien de John. Et si l'homme du portrait était toujours vivant ? Et s'il était l’incarnation du Mal ?
Roman labyrinthique, classique impérissable paru en 1820, Melmoth fascina Lautréamont, Antonin Artaud, André Breton mais aussi Balzac – qui en écrivit une suite en 1835 sous le titre Melmoth réconcilié –, et Baudelaire, qui rêvait de le traduire.