Alors qu’il voyage en Europe, Fisher, un Américain que l’on a pris par erreur pour un médecin, se rend au chevet d’un mystérieux personnage russe. Pris d’un malaise, celui-ci lui demande de… dévisser son crâne. En effet, le notable se trouve être l’homme le plus doué du monde, en réalité la créature d’un savant fou.
Michel, le mécanicien roi, est quant à lui un inventeur de génie, un bricoleur qui a fabriqué tout un monde sur lequel il a régné et qui, peu à peu, l’a fait plonger dans la folie.
Ces deux nouvelles s’inscrivent dans le sillage de la plus pure tradition fantastique, celle de Poe ou de Lovecraft. Visionnaires, elles abordent le transhumanisme, l’intelligence artificielle, et se révèlent, à l’aune de notre époque, d’une grande modernité.
Edward Page Mitchell, qui publie en 1879 L’Homme le plus doué du monde, est un journaliste et écrivain américain précurseur de la science-fiction.
Étienne-Jean Delécluze, lui, est d’abord un peintre et un critique d’art. Le Mécanicien roi paraît pour la première fois en 1832.