Cédric Gras ne se l’explique pas, il est attiré par les territoires hostiles qui s’ingénient à repousser les rares voyageurs plutôt qu’à les séduire.
De la Carélie au fleuve Amour, de la Crimée à la mer du Japon, des immenses steppes de Mongolie à Magadan, l’auteur a parcouru des milliers de kilomètres pour aller à la rencontre des archipels humains perdus que le pouvoir exploite à coups de décrets depuis l’époque soviétique.
Les « territoires du Nord et assimilés » correspondent souvent à ce que fut l’Archipel du Goulag : des zones de steppe, de taïga et de montagnes, improbables contrées, plus que rudes, où l’alcool tient lieu de mode de vie et où se côtoient les mille groupes ethniques composant la Fédération de Russie.
L’Occidental curieux croit parfois connaître la Russie : il ne pourra qu’être sidéré à la lecture de ces lignes.