De qui le grand Léonard de Vinci pourrait-il bien s’inspirer pour représenter le Judas du grand œuvre de sa vie, La Cène ? À bien y réfléchir, une canaille des milieux malfamés de Milan devrait faire l’affaire ! Après avoir arpenté en tous sens les tavernes de la ville, il lui vient une évidence : Jésus aurait absous ces pauvres hères, or à Judas il ne pardonna rien. Et si, plutôt qu’une brebis égarée, Léonard allait voir du côté des « honnêtes gens » ? Un roman haut en couleurs et l’un des plus retors imaginé par Leo Perutz.