Jean-Charles est le petit-fils du célèbre peintre réaliste Jean-François Millet ‒ notamment connu pour Les Glaneuses (1857) et L’Angélus (1859). Mais voilà que le talent n’est pas toujours héréditaire et Jean-Charles, en matière de peinture, est nettement moins doué que son grand-père. Alors que faire ? Des faux, bien entendu ‒ qu’il fera réaliser par Paul Cazot, un copiste de génie. Ses brillantes reproductions vont alors devenir l’épicentre d’un véritable commerce et frôler le coup de maître. Car notre faussaire va vendre, et va vendre beaucoup avant de se faire prendre la main dans le sac ‒ car toutes les bonnes choses ont une fin et que la cupidité est un vilain défaut.
Avec la précision d’un juge d’instruction et l’ironie d’un pince-sans-rire, Éric Halphen nous raconte cette histoire vraie, totalement méconnue (et terriblement passionnante) qui nous fera voyager, croiser la route de nombreuses personnalités devenues aujourd’hui célèbres, mais également nous questionner.