Dans les forêts de la Biélorussie des années vingt, sur la frontière qui sépare l’URSS de la Pologne, la nuit est propice à la contrebande et à l’espionnage, le profit peut être considérable, les femmes sont d’un tempérament voluptueux et la vodka se boit dans de grands verres pleins. Mais les gardes-frontière tirent à vue, la Tchéka s’embusque dans des fermes abandonnées et les bandes – souvent rivales – de contrebandiers n’hésitent pas à se braquer les unes les autres.
Dans ce roman largement autobiographique, la quête de l’honneur et de l’absolu, le refuge offert par une nature à l’état encore primordial et le combat livré aux idéologies ou aux compromissions nous entraînent aux confins de la loi des hommes.