Les quelque deux cent quarante lettres composant cette correspondance tracent le cheminement d’un amour naissant entre le peintre en devenir Balthus et Antoinette de Watteville, jeune Bernoise promise à un autre. Les lettres sont principalement celles des « amoureux », mais l’on y retrouve également quelques écrits du premier fiancé déchu et des courriers adressés à différents acteurs du moment. Le tout fut sauvé in extremis par l’un des fils de Balthus et d’Antoinette qui voyait son père s’en servir pour chauffer son atelier. Ce recueil, sorte de roman épistolaire de la passion, est un hommage posthume à celle qui fut la muse de l’artiste et avec qui il entretint sa vie durant un indéfectible lien.