« C’est le 28 octobre 1982 que j’ai été sauvée en mer. À en croire tous les articles de journaux de l’époque, j’étais de ceux qui survivent parce qu’ils sont des "battants". Mais il me fallut plus de dix ans pour m’en persuader moi-même. Car je vécus la décennie qui suivit le naufrage comme une vraie tempête, aussi réelle, aussi terrifiante et démesurée que celle qui avait envoyé mon bateau par le fond. L’accalmie ne se profila que lorsque je commençai à raconter à d’autres ce qui m’était arrivé. »
Ce que l’auteur décrit, mélange de violence, de folie et de mort, s’apparente au plus glaçant des thrillers que l’on puisse imaginer : un voilier de rêve en direction des Caraïbes, trois hommes et deux femmes, un ouragan inouï qui sème le chaos. Huis clos, haine, requins, solitude et suspense. Quel est le prix de la vie lorsque tombent les masques ?