Arthur évolue dans un monde de sueur, d’ecchymoses et de coups tordus. Parce qu’il va vite, parce qu’il est puissant et qu’il n’a pas d’autres alternatives que la boue et les vestiaires de rugby pour quitter son rang de prolétaire, il va aller vers l’inconnu et déroger à son milieu. Ecœuré par l’arrogance des uns, l’humilité masochiste des autres et révolté par un fatalisme veule qu’il refuse, le jeune homme, traître partout, naïf et écartelé, tentera d’exister selon ses propres règles…