Prix du meilleur livre étranger 2013
Sous forme fragmentaire, Erwin Mortier raconte ici la déchéance de sa mère frappée par la maladie d’Alzheimer. Suivant au plus près la progression du mal qui a « commencé à tisser sa dentelle ajourée dans [son] esprit », l’auteur compose des psaumes « balbutiés » qui disent la douleur de lentement perdre l’être aimé.
Erwin Mortier met en mots ce moment si intime, cette fin aux allures de parcours du combattant pour chacun des membres de la famille, en particulier pour son père, et fait de cette histoire un chant d’adieu universel.