Bernard Ollivier pensait en avoir fini avec la route de la Soie. Douze mille kilomètres à pied, de la Turquie à la Chine, cela suffit pour un retraité ! C’était compter sans sa compagne Bénédicte Flatet, qui s’étonne qu’il ne soit pas parti de la France.
Et, à soixante-quinze ans, le voici de nouveau sur les routes pour les trois mille kilomètres qui manquaient entre Lyon et Istanbul. Un parcours, marqué notamment par l’histoire tragique des Balkans, qu’il n’accomplira pas, cette fois, en solitaire, mais en couple.
Quel cadeau de Bernard Ollivier à ses lecteurs que ce quatrième volume de Longue marche ! Car ce récit, complété de courts textes de Bénédicte Flatet, a le charme des premières fois. Le célèbre voyageur nous invite à découvrir notre propre passé autant que celui de nos voisins. Son appel à plus de fraternité est aussi une magnifique déclaration d’amour.