« Ils s’étaient tenus cachés tout le jour et, à présent qu’il faisait nuit, ils traversaient une forêt de pins clairsemés. Les deux hommes, qui avaient de bonnes raisons d’éviter les rencontres, devaient veiller à ne pas être vus. L’un était un vagabond, un maraudeur de foire réchappé du gibet, l’autre était un déserteur. »
Leo Perutz considérait Le Cavalier suédois comme son roman le plus réussi. Le plus angoissant pour le moins, gouverné de bout en bout par l’Ange du Bizarre.